Culture
J.C.C. 2008 … Atelier des projets : La pépinière de l’art


Azza Chaâbouni, universitaire, script-monteuse de formation, a présenté, hier, dans la matinée, le programme de l’atelier des projets et, par là-même, du tout-nouveau «Producers Network».

Ce qui mérite d’être relevé, lors de ce point de presse concis et à la fois intense est que le domaine du cinéma, côté créativité, se porte bien et que sa bonne santé est étroitement liée à l’éclosion de nouveaux noms et de nouvelles idées qui promettent.

Les J.C.C. nous donnent, un tant soit peu, l’opportunité d’avoir une vision panoramique sur ces jeunes producteurs, scénaristes et réalisateurs tunisiens voire même arabes et africains qui auront à donner un souffle nouveau à notre cinéma.

Azza Chaâbouni, en tant que membre de l’équipe de l’atelier des projets, a levé le voile sur bouillonnement intellectuel et créatif qui s’opère dans le domaine du cinéma, ces derniers temps.

Pour ce qui est des projets, cette année aux J.C.C., on compte quelque 16 projets, dont dix seront présentés dans le cadre de l’atelier des projets, en vue de recevoir une bourse de production et six, seulement, feront l’objet de rencontres baptisées «Producers Network» (Le réseau des producteurs).

A commencer par l’atelier des projets - qui aura lieu les 27 et 28 octobre, dans un hôtel de la place. Les projets nous parviennent de l’Egypte, du Mali, du Sénégal, de Syrie, du Burkina Faso, etc. Deux projets tunisiens sont signés Sarra Laâbidi et Hind Boujomaâ. La première, nous présentera «Open Ticket» et la seconde, «Sous le paradis».

Les projets en question sont des long-métrages de fiction. Chaque auteur aura à défendre son projet pendant une demi-heure et touchera, si la chance lui sourit l’une des sept bourses décernées respectivement par «Le prix ARTE des relations internationales», Le Centre national de la cinématographie (CNC), le Goteborg international film festival fund (GIFF), l’Institut français de coopération (IFC)/Sud Ecriture, LTC Tunis, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et TV5.

La proclamation des décisions du jury de l’atelier de projets se fera le 1er novembre pendant la soirée de clôture. Pour ce qui est de «Producers Network», le titre des rencontres qui se tiendront les matinées des 29 et 30 octobre, il s’agit, ici, de l’adaptation d’une idée hollandaise qui a fait ses preuves.

Dans ces rencontres, on aura à voir d’un côté les producteurs, les co-producteurs, les distributeurs et les chaînes de TV et de l’autre les auteurs de scénario.

A titre indicatif, notons que Farès Laâjimi, le producteur tunisien du «Cauchemar de Darwin», présentera sa boîte de production.

Parmi les projets qu’on aura l’occasion de découvrir citons celui conçu par Nejib Belkadhi (Animals) ou celui de Walid Tayaa (Fataria), ou encore celui de Houmaïda Béhi (Nessma).

Lotfi Achour présentera aussi «Tunisie Blues» qui est une adaptation au cinéma du roman de Aly Bécheur, portant le même titre.

A découvrir ainsi, dans la foulée, les œuvres jordanienne et camerounaise. «This is my picture when i was dead» est le titre du doumentaire-fictin du Jordanien d’origine palestinienne, résident en Hollande, Mahmoud Al Massad. «Mauvais vent» est le projet que signe le Camerounais Jacques Emanuel Noumi.

Ce sont là quelques noms de créateurs et de titres d’œuvres qui se bousculent, cette année au portail des J.C.C. Parmi ces noms qui vont défiler, on aura à retenir quelques uns, qui on l’espère bien, prendront la relève des générations précédentes du cinéma.

De nouvelles têtes et une nouvelle lecture de notre réalité en perspective et surtout c’est le signe d’un avenir meilleur par notre créativité. Gardons l’espoir et observons !

Mona BEN GAMRA