NOUS FAIRE RÊVER ENCORE
Cinquante ans de cinéma, cinquante ans de carrière, de chemins parallèles, de chemins de traverse ?
Ce n’est pas Ferid Boughedir, à qui le festival accordera le prix du 50ème cette année, pour tout ce
qu’il a donné au 7ème des Arts, en terme de création, de militantisme, et de critique cinématographique,
qui acceptera de lâcher son bâton de pèlerin pour lui tourner le dos, lors même qu’il ne respire que
par lui, se laissant gagner par la lassitude après tant d’années de labeur, à vouloir lui baliser sa voie
royale, contre vents et marées, se résignant au final, à s’avouer vaincu, face à une réalité du terrain
qui ne serait pas reluisante, loin s’en faut...
L’auteur de « Halfaouine, l’enfant des terrasses », « Un été à la Goulette », pour ne citer que ces deux
longs-métrages, sans oublier le plus récent, inspiré de la révolution tunisienne sur le mode de l’humour,
à savoir: « Un parfum de Printemps », continue de creuser son sillon, pour nous faire rêver plus encore,
avec tendresse et gaieté, par le biais d’un cinéma qui ne se la raconte pas, mais qui raconte si bien,
de si belles histoires, avec sa poésie douce, un peu loufoque, qui nous redessine en filigrane, les
configurations d’un monde où il ferait si bon d’habiter...
Sadok Ben Aicha - ( 1986 )
Férid Boughedir, Claude d’Anna - Tunisie ( 1969 )
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- Tunisie ( 2016 )
- Tunisie ( 2016 )