Vient de paraître
Le livre des « Quatre décennies »
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Les JCC sont le premier festival au monde à réserver sa compétition officielle aux cinémas d’Afrique noire et au « nouveau cinéma arabe », celui produit en dehors des studios égyptiens, dans des pays comme le Liban, la Syrie, la Palestine et ceux du Maghreb.
C’est aux JCC que sont nés aussi d’autres manifestations cinématographiques comme Le Festival panafricain de cinéma (FESPACO), des organisations de professionnels du secteur comme la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) ou l’Union des critiques arabes de cinéma (UCAC).
Au cours de cette 20ème session, une nouvelle association est née, Africiné, réunissant les critiques de cinéma africains ou spécialistes du cinéma africain. « Les JCC ont, en tant que pionniers, des obligations naturelles, entre autres celles de fixer l’histoire de cinématographies [africaines et arabes], par toutes sortes de documents, en une sorte de « Devoir de Mémoire’’ », écrit M. Abdelbaki Hermassi, ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Loisirs, dans l’introduction de l’ouvrage « Journées Cinématographiques de Carthage : Quatre décennies (1966-2004)», édité par son département à l’occasion de cette 20ème session. Ce bel album de 160 pages, qui reproduit les témoignages des personnalités comme l’ancien ministre de la Culture
et de l’Information, M. Chédly Klibi, et les cinéastes Youssef Chahine, Mohamed Malas, Férid Boughedir, Nouri Bouzid, Moufida Tlatli, Sarah Maldoror, Gaston Kaboré et le critique de cinéma Olivier Barlet, qui ont tous été associés directement à la naissance de ce festival, qui a été conçu par son fondateur Tahar Chériaâ, comme
« une belle revanche et comme une affirmation colérique et inconsciente d’une sorte d’exception culturelle avant la lettre ».

Yousra Z.

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