English version النسخة العربية
Inscription & Accréditation - JCC  2008 Règlement général - JCC 2008 Partenaires - JCC 2008 Comité d'organisation - JCC 2008 Contact - JCC 2008
Accueil - JCC 2008
Editorial - JCC 2008
Le programme - JCC 2008
Les films - JCC 2008
Compétition officielle - JCC 2008
Cinémas du Monde - JCC 2008
Cinéma turc contemporain - JCC 2008
Gros Plan : cinéma d'Algérie - JCC 2008
Palestine : contre l'oubli - JCC 2008
Hommage à Humbert BALSAN
Séances spéciales - JCC 2008
"Low budgets" d'Afrique et d'Irlande - JCC 2008
Panorama du cinéma tunisien - JCC 2008

      Historiques des JCC

Les J.C.C ont été créées en 1966 par le Ministère de la Culture tunisien. Un comité directeur présidé par Monsieur le Ministre de la Culture et regroupant les professionnels du secteur cinématographique en assure l'organisation.

Les J.C.C, qui sont un festival biennal se tenant généralement au mois d'octobre, constituent le plus ancien festival cinématographique du Sud encore en activité. Le programme officiel comprend généralement, outre la « Compétition Officielle » et la «Section Panorama» ouvertes aux films arabes et africains, d'autres sections telles la «section Internationale » ouverte aux films récents et de grande qualité artistique, quelque soit leur origine, une section « Hommage » à un cinéma national ou à un cinéaste de renom, ainsi qu'un « Atelier des Projets » destiné à favoriser le développement de projets des films africains et arabes par l'octroi de « bourses au scénario » et une section vidéo compétitive pour grand ou court format.

Tout en gardant sa double vocation arabe et africaine, ce rendez-vous cinématographique réunissant cinéastes, producteurs, critiques, cinéphiles du Nord et du Sud a su préserver l'équilibre entre le sens de la fête et l'exigence d'efficacité.

Quarante ans après leur création, leur bilan est jugé « globalement Positif ». En effet, les cinéastes révélés par les J.C.C, dont à titre d'exemple Y. CHAHINE, S. CISSE, M. TLATLI, N. Bouzid, I. OUEDRAOGO pour ne citer que quelques-uns, sont aujourd'hui connus à l'étranger et certaines de leurs oeuvres figurent désormais en bonne place au programme des plus importantes manifestations cinématographiques mondiales.

Les Journées Cinématographiques de Carthage

En 2006, les "Journées Cinématographiques de Carthage" fêtaient leur 40ème anniversaire, battant un record : celui de se confirmer comme la plus ancienne manifestation cinématographique du tiers Monde toujours en exercice et qui se soit déroulée tous les deux ans sans interruption depuis sa création par le Ministère tunisien de la culture en 1966.

Depuis le Sénégalais Sembene Ousmane (Grand Prix 1966) en passant par l’Egyptien Youssef Chahine (Grand Prix 1970) et le Malien Souleymane Cissé (Grand Prix 1982), le Palestinien Michel Khleifi (Grand Prix 1988), les Tunisiens Nouri Bouzid, Ferid Boughedir, Moufida Tlatli (grand prix 1986, 1990, 1994), le Syrien Mohamed Malass (grand prix 1992) ou l’Algérien Merzak Allouache (Grand Prix 1996), tous les grand noms des cinémas africains et arabes ont été primés d’abord par Carthage avant d’être reconnus ailleurs.
film
Contrairement à d’autres manifestations mi-mondaines, mi-touristiques sans véritable enjeu cinématographique, les JCC ont d’emblée été un festival militant de la cause cinématographique des pays africains et arabes, en se traçant deux objectifs principaux :
  • Promouvoir un cinéma d’expression reflétant les réalités culturelles et sociales des pays concernés, et le faire connaître à l’échelle locale et internationale.
  • Servir de lieu de rencontre entre les cinéastes pour élaborer les conditions de développement économique de ces cinémas, dans des marchés presque totalement colonisés par les fournisseurs de films étrangers.
C’est aux JCC qu’a été créée en 1970 la FEPACI (Fédération Panafricaine des Cinéastes) et c’est aux JCC qu’ont, depuis, été élaborées les bases de la coopération cinématographique Sud-Sud. Une coopérative effective qui a commencé à donner des résultats concrets avant d’être remplacée dans les années 90 par la coopération Nord-Sud, laquelle rend aujourd’hui les cinémas africains très dépendants des aides financières du Nord.

Les colloques des dernières sessions des JCC ("Les cinémas du Sud face à la Mondialisation", "Le financement du cinéma par la télévision", "La critique cinématographique face aux cinémas africains et arabes") n’ont pas démenti la réputation de réservoir à idées de la manifestation. Mais c’est surtout l’extraordinaire adhésion du public local qui demeure l’autre grande réussite du festival. Tous les deux ans de véritables marées humaines emplissent le centre ville de la capitale lui donnant une animation inégalée. La célébration du 40ème anniversaire du festival fût à la fois l’occasion d’un retour aux sources avec plusieurs rétrospectives marquant l’historique des cinémas et des auteurs révélés par la manifestation, ainsi qu’une plus grande ouverture (à travers tous les formats de filmage) sur l’Asie, l’Amérique Latine et les films du Sud en général. Cela dans le cadre de l’engagement mondial de promotion et de défense de la notion de "Diversité Culturelle" qui est célébrée à Carthage du point de vue du Sud. Les JCC confirment encore ce que la proximité de la Tunisie avec l’Europe et sa tradition de lieu de dialogue les prédestinent à être : une indispensable plaque tournante de la coopération cinématographique Nord-Sud et Sud-Sud.
Tunisie télécom
Partenaires - JCC 2008