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  • Les JCC par l’affiche

 

Presse : Infos



Compétition Long métrage de fiction

Compétition Court métrage :

Compétition Long métrage documentaire :

Mentions spéciales :

  • «Korafola» de Mamadou Cissé, Mali

  • «Oncle Nashaat» de Assil Mansour, Jordanie

Les Prix parallèles

Rehaussée par la présence de M. Mehdi Mabrouk, ministre de la Culture, de Mohamed Médyouni, directeur de la 24ème session des JCC, ainsi que d'un grand nombre d'invités et de journalistes, la cérémonie de la remise des Prix parallèles a été précédée par des hommages rendus aux pionniers de l'industrie cinématographiques, notamment des techniciens qui ont consacré leur carrière dans des équipes de production de films tunisiens comme Chérif Bousnina (ingénieur chimique des laboratoires de Gammarth), Kahena Attia, monteuse, Hechmi Joulak (ingénieur du son) Saïda Ben Mahmoud (scripte) et Ahmed Zaâf (directeur photo). Puis, il a été procédé de la remise des prix suivants :

  • Prix de la Fédération Internationale de la presse cinématographique : «Les chevaux de Dieu» de Nabil Ayouch (Maroc)

  • Prix de l'Union Générale des Travailleurs Tunisiens : Karim Ben Hamouda, le prix du meilleur monteur et Hatem Nachi, le prix du meilleur photographe (Tunisie).

  • Prix Don Quichotte de la Fédération Internationale des Ciné-Clubs : «Quand je t'ai vu» d'Anne-Marie Jacir (Palestine)

  • Mentions spéciales : «Parfums d'Alger» de Rachid Belhadj (Algérie), «Le professeur» de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)

  • Prix de la Chambre syndicale des producteurs : Imed Lassoued pour «Le fond du puits» de Moez Belhassen.

Atelier de projets

  • Prix de l'Alecso : projet du film «Le Drapeau» de Farès Khoury, Palestine.

  • Prix TV5 : projet «L'olivier rouge» de Karim Ben Salah, Algérie

  • Prix Centre National de Cinéma (France) ex-aequo :

    • «Fleur d'Alep» de Ridha Béhi, Tunisie

    • «Pikatalaki» de Adama Salle, Burkina Faso.

  • Prix Institut Français de Tunisie ex-aequo :

    • «Dieu protège ma mère» de Leyla Bouzid, Tunisie.

    • «Libéro» de Mehdi Hmili, Tunisie

  • Prix de l'OIF ex-aequo :

    • «Odyssée» de Lotfi Achour, Tunisie
    • «Les tortionnaires du pavillon J» de Mohamed Nadhir, Maroc.

Alerte

La cérémonie de clôture des JCC 2012 aura lieu ce soir, samedi 24 novembre, au Colisée.

Les prix parallèles de la 24ème édition des JCC seront remis aujourd'hui, samedi 24 novembre, au Tunisia Palace.

« Ecran d'à venir » non stop ce samedi 24 novembre à la Maison Ibn Rachiq. Projection de 8 films de 10h à 22h en présence des réalisateurs.



Ecrans d'a venir : non stop

La maison de la Culture Ibn Rachiq accueille aujourd'hui la projection de 8 films de la section Ecrans d'à venir.

Ces films seront projetés de 10h à 22h dans le cadre d'une séance non stop et en présence des réalisateurs. Les œuvres projetées proviennent de plusieurs pays : Iran, Suisse, Palestine, Iles Maurice et France. Deux films tunisiens sont également au programme ainsi que le ciné concert « Babylone ».



Changement dans la programmation du samedi 24 Novembre

Pour la projection qui aura lieu samedi 24 Novembre à 18h au cinéma le Parnasse, le film " Né le 25 Janvier " de Ahmed Rashwan (Egypte, 2011) remplace le film " la montagne de Baya" de Azzeddine Meddour (Algérie, 1998).



Brèves rencontres

SHAFI AGHA MOHAMMMADIAN (IRAN) Pour une coopération cinématographique tuniso-iranienne

Directeur du centre expérimental documentaire iranien, Shafi Agha Mohammadian est cinéaste. Il a réalisé 10 films de fiction, 10 téléfilms et 3 séries pour la télévision.

Présentant le domaine du cinéma en Iran, il souligne qu'il est structuré autour de trois entreprises : une compagnie qui regroupe les jeunes cinéastes amateurs et leur permet de réaliser leurs premières œuvres ; la Fondation Farabi qui produit près de 200 films par an et soutient les professionnels du domaine ; le Centre expérimental documentaire iranien qui, pour sa part, a pour mission de subventionner le premier film professionnel des cinéastes iraniens passés par la case amateurs.

Ce centre est structuré en trois commissions chargées respectivement des films de fiction, des documentaires et des œuvres d'animation.

Ces commissions reçoivent chaque année près de mille candidatures qui débouchent sur 200 œuvres produites.

L'expérience de ce centre iranien a retenu l'attention des professionnels tunisiens et étrangers présents lors des JCC 2012.

En ce sens, Shafi Agha Mohammadian souhaite coopérer avec la Tunisie. Il souligne même que le centre qu'il dirige pourrait subventionner des œuvres tunisiens à hauteur de 70% de leur budget.

Par ailleurs, il a rappelé que trois cinéastes tunisiens étaient présents pour le dernier festival du cinéma documentaire en Iran. En outre, il a souligné que, le festival de cinéma d'Amsterdam l'ayant également invité aux mêmes dates, il lui a préféré les JCC afin d'établir des partenariats prometteurs.



Brèves rencontres

YEO MBAH ABOUBAKAR (COTE D'IVOIRE)

Responsable culturel au quotidien « L'Expression » Yeo Mbah Aboubakar est un journaliste ivoirien bien connu.

Il vit actuellement ses premières JCC et constate la grande qualité des films et l'ambiance fébrile du festival.

Yeo Mbah apprécie particulièrement l'ambiance de Tunis et travaille d'arrache-pied pour son grand reportage sur les JCC.

De plus, il agit en parfait ambassadeur de la culture ivoirienne. En effet, il renseigne critiques et public sur les artistes et le cinéma ivoiriens.



Brèves rencontres

RAMADAN SELIM (LYBIE)

Avec quatorze participations aux JCC, Ramadan Selim fait figure de vétéran. Sa première apparition à Carthage remonte à 1982 et aujourd'hui il retrouve ici souvenirs et amis.

Critique de cinéma, Ramadan Selim a été membre du jury international en 1988 et milite aujourd'hui pour la promotion de l'esprit critique par le cinéma.

En ce sens, il insiste sur l'importance des débats après les films soulignant que « les débats sont un enrichissement aussi bien pour le public que pour les réalisateurs ».



Brèves rencontres

YAHIA MOUZAHEM (ALGERIE)

Réalisateur algérien, Yahia Mouzahem participe pour la première fois aux JCC dont il apprécie aussi bien la qualité des films sélectionnés que les rencontres rendues possibles avec les professionnels.

Mouzahem participe régulièrement au festival du film arabe d'Oran. Il y rencontre régulièrement les cinéastes tunisiens invités.

Il milite pour un cinéma à la fois populaire et exigeant tout en constatant que le problème fondamental du cinéma arabe, c'est qu'il ne constitue pas une industrie. « Plus que jamais, nous avons besoin de financement, diffusion et promotion » ajoute-t-il, les yeux fixés sur l'avenir…



Brèves rencontres

PASCALE OBOLO (CAMEROUN)

C'est la première visite en Tunisie pour cette réalisatrice camerounaise qui découvre, grâce au JCC, le cinéma arabe.

Très intéressée par l'expérience des jeunes cinéastes tunisiens après la révolution, Obolo a découvert la grande richesse des courts-métrages et documentaires tunisiens.

Pour cette jeune cinéaste, les JCC présentent pour cette session « un programme diversifié, des films forts et un cinéma engagé ».



Brèves rencontres

HERVE M'BUY (CONGO)

Journaliste congolais, Hervé M'Buy est responsable des pages culturelles du quotidien l'Avenir, paraissant à Kinshasa.

Participant aux JCC, il s'intéresse en particulier à l'expérience des ciné-clubs tunisiens et tente de découvrir les singularités du cinéma en Tunisie.

Fin connaisseur de l'actualité culturelle congolaise, il a permis au public tunisien de découvrir les réalités cinématographiques dans son pays.

Au Congo, les ciné-clubs sont à la base de la vie du cinéma. De plus, les journalistes cinéphiles encadrent les jeunes. Toutefois, les producteurs congolais demeurent plutôt rares.

Par ailleurs, Hervé M'Buy milite pour la création d'une association de la presse culturelle et rêve de devenir… cinéaste !



Brèves rencontres

HAMID BENAMRA (ALGERIE)

Pour le réalisateur algérien Hamid Benamra, « la caméra est mon arme, elle m'accompagne partout ».

Benamra a réalisé son premier film à l'âge de 17 ans et a connu les JCC dès 1992. A l'époque, il avait suivi sa première session avec ses propres moyens.

Aujourd'hui, il présente un documentaire en compétition et répète sa conviction inébranlable : « Mon cinéma est révolutionnaire car c'est un cinéma pour la vie ».



Brèves rencontres

AMINE SOLTANE AZAZI (YEMEN)

Participant aux JCC pour la seconde fois consécutive, Amine Soltane Azazi constate de prime abord que « le contenu des films de cette session reflète les changements et montre la nouvelle maturité du cinéma tunisien ».

Il élargit son propos en soulignant que cette évolution concerne aussi les films arabes et africains qu'il a pu voir. Deux faits culturels l'ont interpellé aux JCC 2012.

D'abord, la présence massive des jeunes et ensuite le caractère d'espace de création qui est celui des JCC. Enfin, le nouveau cinéma marocain et l'esthétique des films iraniens l'ont particulièrement intéressé durant cette session.



Brèves rencontres

ABDELHAQ ZEROUALI (MAROC)

Vieux routier des JCC, Abdelhaq Zerouali y participe depuis 1978. Ce critique marocain considère que « l'art est une nécessité pour les peuples ».

Zerouali connait bien le cinéma tunisien qu'il a découvert à travers « Soleil de Hyènes » de Ridha Behi. Pour lui, les JCC 2012 sont « la session du défi » car le succès des JCC est un gain partagé par tous les cinéastes du continent.

Rêvant d'un cinéma engagé, Zerouali considère que « les films ne sont pas seulement un spectacle mais aussi une arme » capable d'éduquer et émanciper les peuples.



Signature de livre

Entre Chahine et cinés africains

A l'occasion de la 24 ème édition des JCC, l'Association tunisienne pour la promotion de la critique cinématographique présente samedi 24 novembre à 11h à la Maison Ibn Rachiq deux livres nouvellement parus.

Ces livres sont : « Les cinémas d'Afrique des années 2000 » de Olivier Barlet (L'Harmattan 2012) et « Youssef Chahine, caméra de tous les combats » de Mirvet Medini Kammoun (Publications universitaires 2010).

Deux œuvres à découvrir ! Avis aux amateurs…



RENCONTRE

La Tunisie accueille le congrès de la FICC

La rencontre pour la promotion du 26ème Congrès international de la Fédération internationale des ciné-clubs (FICC) aura lieu vendredi 23 novembre à 12h à l'hôtel Africa (2ème étage).

Cette rencontre annoncera au public la tenue en Tunisie en avril 2013 du congrès international de la FICC.

Notons que ce congrès aura lieu pour la première fois dans un pays arabe. De plus, ce congrès célèbrera le centenaire du mouvement des ciné-clubs dans le monde.



ALERTE

Le Forum « Etre cinéaste indépendant aujourd'hui" a lieu vendredi 23 novembre à partir de 11h à la Maison Ibn Rachiq.

Vendredi 23 novembre s'achèvent les travaux de l'Atelier de projets et du Marché du film.

La clôture des JCC aura lieu au Colisée samedi 23 novembre à 20h.

« Mama Africa », un documentaire-hommage à Myriam Makeba sera le film de clôture des JCC.



Un marché commun du film nord-africain


A l'initiative de la réalisatrice Iman Mosbahi, la création d'un marché maghrébin du film est à l'ordre du jour.

Il s'agirait d'un marché itinérant, visitant successivement chaque pays d'Afrique du nord.

Membre du jury de la compétition internationale des documentaires, Kamel Abdelaziz a réalisé plusieurs films et travaille également sur la restauration des films égyptiens à la tête du Centre du Cinéma égyptien.

Toux deux ont rencontré Mohamed Mediouni, directeur des JCC 2012 pour un échange d'idées et d'informations.

Changement de programme pour le vendredi 23 novembre



1- "Sortir au jour" de Hala Lotfi (Égypte) sera projeté à 15h au Théâtre municipal à la place de " Patong " (Inde).

2- " Le voyage de Chihiro" (Japon) sera projeté à 21h au cinéma Amilcar à la place de "le grand bazar indien du mariage" (Inde).

7 jours pour un film


L'initiative française " 7 jours pour un film" a été présentée à la presse tunisienne jeudi 22 novembre en marge des JCC.

Les animateurs de cette initiative ont été reçus par Mohamed Mediouni, directeur des JCC.



JCC - Fespaco


M. Mohamed Mediouni, président du comité directeur des JCC 2012 a reçu M. Clément Tapsoba, représentant du délégué général du Fespaco.

L entretien a porté sur les relations entre les deux festivals historiques des cinémas arabe et africain.



Communiqué

La direction des JCC 2012 a le plaisir de vous informer que la cérémonie de remise des prix parallèles de la 24 éme session ainsi que l'hommage aux techniciens cinéastes tunisiens est prévue le samedi 24 Novembre 2012 à partir de 16 h a l'Hôtel TUNISIA PALACE.



Prix Parallèles

  • FIPRECI : Fédération internationale de la Presse Cinématographique ( Meilleur long métrage de la compétition officielle ).
  • Prix DON QUICHOTE : Fédération internationale des ciné –clubs ( Meilleur film d'actualités des sociétés arabo- africaines avant, pendant et après les révolutions d'un point de vue cinéphile ).
  • Prix UGTT : Union générale des Travailleurs Tunisiens ( Meilleur technicien tunisien ).
  • Prix de la Chambre syndicale des producteurs tunisiens ( Meilleur court métrage de la sélection officielle PERSPECTIVES) .

Hommage aux professionnels du cinéma tunisien

Les Journées Cinématographiques de Carthage rendent hommage à des professionnels de talent, pionniers du cinéma tunisien, sans qui les films que nous avons aimés n'existeraient pas :

  • Pour le montage : Kahena Attia
  • Pour le script : Saïda Ben Mahmoud
  • Pour l'image : Ahmed Zaaf
  • Pour le son : Hechmi Joulak
  • Pour l'industrie cinématographique : Chérif Bousnina


FESPACO 2013

Ouaga, mon amour !

La 23ème édition du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) aura lieu du 23 février au 2 mars 2013 dans la capitale du Burkina Faso. Placée sous le thème global des relations du cinéma africain avec les politiques publiques en Afrique, cette session réunira un important colloque international regroupant professionnels, institutions et société civile.

En outre, le FESPACO 2013 accueillera le 16ème marché international du cinéma et de la télévision africain, un important rendez-vous de l'audiovisuel qui comprend expositions et projections.

Côté films, les quatre axes de la compétition officielle se déclinent en longs-métrages, courts-métrages, documentaires et vidéos. En outre, la compétition des films de la Diaspora africaine, récompensée par le Prix Paul Robeson, aura aussi lieu tout comme la compétition des films des écoles. Enfin, les sections Focus, Rétrospective et Panorama seront consacrées aux films d'Afrique et du Monde.

Plus consensuel et engagé que jamais, le FESPACO poursuit sa longue marche et son combat pour la promotion du cinéma africain tout en bâtissant les nouveaux ponts de l'interculturalité dans une synergie historique avec les JCC.



Bruits et chuchotements

7 jours pour un film

Une rencontre de presse est organisée jeudi 22 novembre à 17h au Tunisia Palace par l'équipe de « 7 jours pour un film », une initiative qui sera présentée par Yves Comte.

Il s'agit d'un concours ouvert à tous pour décrocher la chance de réaliser un premier film. En effet, « 7 jours pour un film » consiste en un concours de scénarios à travers Afrique et Maghreb qui sera suivi d'un atelier d'écriture pour les lauréats, devant déboucher sur un projet de film.

Soutenue par les JCC, cette initiative l'est aussi par le FIFEJ et le FIFAK, deux festivals de cinéma tunisien.



La Radio culturelle et les JCC Dirigée par Jamel Zran, la Radio culturelle, une chaine de service public, ne fait pas les choses à moitié et bénéficie de l'enthousiasme d'une équipe dynamique et motivée.

Pour couvrir les JCC, cette chaine a installé un studio permanent à la Maison Ibn Khaldoun d'où elle diffuse un direct de sept heures quotidiennes.

Au plus près de l'évènement, la Radio culturelle conjugue mobilité et proximité tout en donnant la parole aux cinéastes et au public des JCC. Belle initiative !



Du côté des salles Indice de succès de ces JCC 2012, les salles sont pleines et le public en redemande. Que ce soit au centre-ville ou en périphérie (El Manar, la Marsa), les films au programme attirent les spectateurs en masse.

Mieux, la ville semble avoir été littéralement métamorphosée par les JCC. En effet, les rues de Tunis et le cœur battant du festival sont animés jusqu'à tard la nuit. Comme si Tunis retrouvait son rythme. Comme si le cinéma rendait à chacune et chacun sa part de rêve et de bonheur.



Avant-première Une séance spéciale, en avant-première mondiale, permettra au public de découvrir le nouveau long-métrage du cinéaste tunisien Mohamed Damak. Intitulé « Jeudi après-midi », ce film sera projeté au Colisée, Jeudi 22 novembre à 21h.

Notons que trois œuvres tunisiennes sont présentées en avant-première durant ces JCC 2012 : « Looking for Mohieddine » de Naceur Khemir, « Le dernier mirage » de Nidhal Chatta et « Jeudi après-midi » de Mohamed Damak.



BREVES RENCONTRES

FATOU KINE SENE (SENEGAL)

Responsable du desk culturel du quotidien sénégalais WAL FADJRI (émanation de l'un des plus importants groupes de presse dakarois), Fatou Kine Sene couvre actuellement les JCC 2012.

Venue à Tunis avec pour objectif de découvrir et comparer la production arabe et africaine contemporaine, elle a pu déceler de nombreuses similitudes aussi bien au niveau thématique qu'à celui des aspirations des artistes.

Par exemple, elle constate que : « le film de Mohamed Zran me renvoie à certaines réalités sénégalaises vécues après la période post-électorale. C'est la même chose avec beaucoup d'autres films car, au fond, les peuples ont tous les mêmes préoccupations ».

Amoureuse de théâtre et de cinéma, Fatou Kine Sene compte bien poursuivre son travail sur les JCC et, pourquoi pas, y revenir prochainement. « Inshallah », ajoute-t-elle avec un grand sourire.



RENCONTRE AVEC CLEMENT TAPSOBA, REPRESENTANT DU DELEGUE GENERAL DU FESPACO

« Ces JCC sont comme un nouveau départ »

- C'est votre premier retour à Tunis, après la révolution…

- Depuis 1988, une véritable relation amoureuse me lie à Tunis où je viens régulièrement pour les JCC. Grâce à Ferid Boughedir et Tahar Cheriaa, j'ai fait mes premiers pas ici et c'est donc comme un retour chez soi.

- Vous avez assisté à une réunion sur le FPCA.

- J'ai représenté le délégué général du Fespaco à cette réunion et j'ai prononcé une allocution. Comme vous le savez, cette dynamique du FPCA a commencé à Ouagadougou et se poursuit à Tunis, avant de revenir à Ouaga en 2013.

Depuis 2007, les travaux d'approche ont commencé après l'engagement de son Excellence Abdou Diouf. Puis, en 2011, les grands axes du FPCA ont été dévoilés à Ouaga. Après cette réunion de Tunis, le prochain colloque du FESPACO va mettre en relief les aspects juridiques et le fonctionnement de ce fonds.

- Vos impressions sur cette session des JCC ?

- Je suis enthousiaste pour au moins deux raisons. D'abord, cette session me permet de découvrir les mouvements populaires en Tunisie et la manière dont ils ont été mis en image par les professionnels.

Ensuite, en tant que membre du comité de sélection du FESPACO et directeur artistique et technique de ce festival, j'ai pu prendre contact avec beaucoup de professionnels et découvrir pour les sélectionner leurs œuvres.

Enfin, ces JCC sont comme un nouveau départ pour moi. J'y découvre une autre Tunisie, un autre regard sur la société tunisienne à travers des films comme « Dégage » de Mohamed Zran.



Brèves rencontres

Parfait Tabapsi (Cameroun)

Mensuel d'art et culture, « Mosaïques » est un journal paraissant au Cameroun. Parfait Tabapsi en est le rédacteur en chef et se trouve à Tunis pour y couvrir les JCC.

Il vient de découvrir le cinéma tunisien à travers « L'ombre de la Terre » de Taïeb Louhichi. Il a particulièrement apprécié dans ce film l'art de vivre dans le désert.

Impressionné par la qualité des films programmés aux JCC, il découvre également avec intérêt le parc des salles de Tunis.

Au-delà du cinéma, Parfait Tabapsi envisage de réaliser un reportage sur Tunis et sa médina historique.



Brèves rencontres

Melissa Lin (Malaisie)

L'artiste malaisienne Melissa Lin se trouve en Tunisie pour son travail de plasticienne et en profite pour se gaver de cinéma, puisque les JCC lui offrent cette opportunité.

En effet, tout en appréciant l'exposition permanente qui donne à l'avenue Bourguiba une allure de temple du septième art, elle s'est plongée dans l'univers du cinéma iranien et du film d'animation japonais.

La raison est simple : ces films sont sous-titrés en anglais, ce qui lui permet de les suivre ! Cela ne l'a pas retenu d'aller voir le panorama du cinéma tunisien pour y découvrir des œuvres « attachantes et modernes ».

Venue de la lointaine Malaisie, Melissa Lin garde comme impression de ces JCC 2012 « le frémissement d'une ville entière qui semble avoir tout oublié pour plonger dans la passion du cinéma ».



Brèves rencontres

KEITH SHIRI (Zimbabwe)

Le Zimbabwéen Keith Shiri vit entre Londres et Beyrouth. Conseiller de programmation pour plusieurs festivals, membre de plusieurs associations, Shiri est à Tunis pour assister à la rencontre préparatoire du Fonds panafricain du cinéma et de l'audiovisuel.

Cette conférence de deux jours lui a permis de suivre « les progrès structurels de ce fonds auquel le ministère de la Culture tunisien a apporté tout son soutien ».

Optimiste quant à l'essor de ce fonds et exprimant sa gratitude aux autorités tunisiennes, Keith Shiri poursuit : « Au fond, c'est naturel que Tunis soit le siège de cette initiative. Car nul n'oublie que les JCC ont été le premier socle pour l'essor du cinéma africain ».



Brèves rencontres

Aboubaker Sanogo (Burkina Faso)

Présent à Tunis pour y découvrir les JCC, Aboubaker Sanogo visite pour la première fois l'Afrique du Nord.

Spécialiste de l'histoire du cinéma documentaire en Afrique, Sanogo est diplômé de l'Université de Southern California (USA) et, après son doctorat, il enseigne à Carleton University au Canada. Outre les films, ce chercheur burkinabé met à profit sa visite en Tunisie pour se documenter sur trois grands thèmes : la mémoire des JCC et leur interaction avec le Fespaco ; la vie et l'œuvre du pionnier Samama Chikly et son apport en termes de films documentaires ; l'image du cinéaste mauritanien Med Hondo auquel il compte consacrer un essai.

Entre salles de cinéma, librairies et centres de documentation, Aboubaker Sanogo met à profit chaque minute de son séjour tunisien. Ce qui ne l'empêche pas d'apprécier les lumières de la ville et les beautés touristiques de Tunisie.



Journée du 21 novembre

Hommage Souleymane Cissé

Films Souleymane Cissé, Rithy Panh (France-Mali) & O Sembène, Souleymane Cissé (Mali)

Initialement prévus le 22 nov au Théâtre municipal à 21 h, Sont programmés le 21 novembre au Théâtre Municipal à 18h

Cinémas du monde :

Une séparation, Asghar Farhadi,( Iran) : initialement prévu le 21 nov au Théâtre Municipal à 18h, Est programmé le 22 nov au Théâtre Municipal à 21h

Compétition Internationale LM

Manmoutech, Beautés cachées, Nouri Bouzid (Tunisie) est programmé :

  • Première projection : Le 23 nov au Colisée à 21h
  • Deuxième projection : Le 23 nov au Colisée à 23h30
  • Troisième projection : Le 24 nov au Mondial à 15h
Journées du 24 nov

Panorama du Cinéma tunisien Documentaire

Papa Hédi, Claire Belhassine (Tunisie) :

Initialement prévu le 24 nov au Mondial à 15h, est programmé le 24 nov au Parnasse à 18h

Remarques :

Dans Cinémas du Monde, Film Amour, Michael Haneke (France) cède la place à Manmoutech, Beautés cachées le 23 nov au Colisée à 21h



Changement prévue

Compétition officiel longs métrage

الخروج إلى النهار Egypte - Hala LOTFI

Prévue : le 20 novembre 2012 , cinéma ABC à 15h

Changement : le 20 novembre 2012 cinéma Zaphir à 18h

Hommage Taieb LOUHICHI

Gabes l'oasis et l'usine : Documentaire court metrage

Et L'ombre de la terre Long métrage

Prévue : 20 novembre 2012 cinéma Zaphir à 18h

Changement : 20 novembre 2012 , cinéma ABC à 15h



Rencontre « Fonds panafricain du cinéma et de l'audiovisuel »

Le socle juridique et institutionnel défini par les experts

Hier, tout au long de la journée, une pléiade d'experts, de cinéastes et de responsables africains s'est penchée sur l'examen des propositions concernant le cadre juridique et institutionnel du Fonds panafricain du cinéma et de l'audiovisuel.

Contrairement à la séance de l'après-midi réservée pour les juristes et les membres du conseil d'orientation « transitoire » de ce Fonds, la matinée a été une belle occasion pour les artistes, les responsables et les représentants de différentes institutions de s'exprimer sur cette nouvelle structure. Ce projet a été lancé dans l'espoir de promouvoir davantage le cinéma africain et de créer une bonne et vraie dynamique dans la production et la diffusion.

Donnant le coup d'envoi de cette rencontre animée par Férid Boughdir, cinéaste et historien des cinémas africains, M. Mehdi Mabrouk, ministre de la Culture a noté que « La Tunisie a été l'un des premiers pays à soutenir d'emblée ce projet et ce n'est pas seulement parce qu'elle est historiquement un des lieux de naissance du panafricanisme cinématographique, avec la création des JCC en 1966 et celle de la Fédération Panafricaine des Cinéastes en 1970. C'est parce que ce projet, qui semblait utopique, et peut le sembler encore pour certains, repose sur la force d'une belle idée : celle de la nécessaire solidarité Sud-Sud, car en Tunisie, nous croyons dans la force des idées : ce sont ces belles idées de « liberté » et de « dignité » portées haut et fort par des jeunes sans armes, qui ont, ici même, fait basculer un régime despotique et ouvert la porte aux changements dans de nombreux pays arabes », a rappelé le ministre de la Culture, remerciant toutes les personnalités culturelles qui ont appuyé ce projet et ont cru à sa faisabilité, sollicitant l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) de poursuivre son soutien.

Appuyer la coopération Sud-Sud

Prenant la parole, Mme Sandra Koulibaly, représentante de l'OIF, a affirmé l'intérêt particulier de l'Organisation Internationale de la Francophonie pour ce projet et qu'elle suit de près les travaux du conseil d'orientation « transitoire », saluant la volonté de toutes les personnalités culturelles qui veillent pour donner corps à ce projet. La conférencière a également mis l'accent sur l'importance de ce projet qui permet de booster la production cinématographique. M. Vnicenzo Fazzino le représentant de l'UNESCO a souligné, pour sa part, que ce Fonds contribuera certainement au développement de l'industrie cinématographique africaine et surtout pour présenter et promouvoir les nouveaux talents non pas uniquement en Afrique mais dans le monde entier, insistant sur le soutien de l'UNESCO à cette initiative louable d'appuyer la coopération Sud-Sud.

Pour sa part, Mme Habiba Mejri, représentante de l'Union Africaine, a expliqué que les deux sommets de l'Union africaine qui se tiennent en janvier et en juillet 2013 constituent de bonnes occasions pour présenter ce Fonds, le défendre et surtout engager tous les chefs d'Etats dans ce projet. La conférencière a également précisé que pour donner un véritable départ pour ce Fonds, il faut avoir l'adhésion de tout le monde et que ce Fonds doit stimuler davantage la créativité, aider à l'échange et la coopération entre les cinéastes et créer également des relations solides avec d'autres structures.

Elaboration d'un cadre juridique

M. Clément Tapsoba, représentant du FESPACO, a déclaré dans son intervention que ce rendez-vous contribue au renouvellement du partenariat entre les différentes manifestations culturelles. S'agissant de ce Fonds, l'intervenant a noté que cette structure sera sans doute un nouvel outil au service des cinémas africains et des cinéastes afin qu'ils puissent développer leurs projets et aider à la création d'une vraie dynamique culturelle.

Le parrain du Fonds en 2012, le cinéaste Moussa Touré a exprimé à son tour son souhait de voir ce Fonds opérationnel et au service de différentes générations du cinéma africain, contribuant au rayonnement des artistes et du 7e art.

Quant à Férid Boughdir, modérateur du débat, il a expliqué que plusieurs juristes travaillent depuis quelques temps sur l'élaboration d'un cadre juridique et institutionnel pour que ce Fonds prenne forme le plus vite possible.

La clôture de ces séances de travail sera marquée par la déclaration par l'annonce d'une série de recommandations synthétisant les propositions des cinéastes et des professionnels présents dans le conseil d'orientation transitoire.




Ouverture officielle du colloque sur le FPCA

M. Mehdi Mabrouk, ministre de la Culture, a ouvert lundi 19 novembre la rencontre sur le cadre juridique et institutionnel du Fonds panafricain pour le cinéma et l'audiovisuel (FPCA).

Organisée en partenariat avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), cette importante rencontre se tient à Tunis jusqu'au 20 novembre en présence de plusieurs responsables internationaux.

La cérémonie d'ouverture de la rencontre a été ponctuée de nombreux discours qui ont suivi celui, inaugural, du ministre tunisien de la Culture.

C'est ainsi que la représentante de l'OIF, Mme Sandra Coulibaly, puis le représentant de l'Unesco, M. Vicenzo Fazzino et la représentante de l'Union africaine, Mme Habiba Mejri, ont pris successivement la parole.

La cérémonie s'est poursuivie avec les allocutions de M.Clément Tapsoba (représentant du Fespaco) et M. Kitia Touré (parrain 2012 du FPCA). Ensuite, M. Ferid Boughedir, coordinateur général du conseil d'orientation du FPCA a prononcé une allocution de présentation générale.

La rencontre s'est poursuivie, après la cérémonie officielle, avec une réunion plénière des professionnels.



Rencontre

M. Mehdi Mabrouk, ministre de la Culture, a ouvert lundi 19 novembre la rencontre sur le cadre juridique et institutionnel du Fonds panafricain pour le cinéma et l'audiovisuel (FPCA).



En partenariat avec la 24ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) et dans le cadre de la journée de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l'Institut français de Tunisie a le plaisir de vous convier à une présentation-débat du nouveau dispositif d'Aide aux cinémas du monde mis en place par le Centre National du Cinéma (CNC) et l'Institut français :

L'AIDE AUX CINÉMAS DU MONDE

Lundi 19 novembre 2012 de 15h30 à 16h30

Hôtel Africa - Salle Zambèze 2 - 5e étage


Ouverture par Mme Yamina BENGUIGUI, Ministre déléguée chargée de la Francophonie de la République française

Présentation par Mme Dora BOUCHOUCHA, Présidente de la commission d'Aide aux cinémas du monde, et Mme Valérie MOUROUX, Directrice du département cinéma de l'Institut Français.

Cette présentation sera suivie d'un cocktail



Invitation

La Direction des JCC 2012 a le plaisir de vous convier au vernissage de

L'exposition : Affiches du Cinéma Algérien

Galerie de la Bibliothèque Nationale de Tunisie

Lundi 19 novembre 2012 à 16heures

Organisée dans le cadre de l'hommage au cinéma algérien en célébration du cinquantenaire de l'indépendance en partenariat avec l'Agence Algérienne de Rayonnement Culturel (AARC)



Un festival dans le festival

Les JCC 2012 ne se contenteront pas que du cinéma. En effet, outre les 200 films au programme, tous les arts seront représentés : la musique, les expositions photographiques et artistiques et la danse seront également à l'honneur.



Hommage à Taieb Louhichi

Quatre films constitueront le menu de l'hommage à Taieb Louhichi : trois documentaires et une fiction.

Parmi les nombreuses fictions de Louhichi, c'est « L'ombre de la Terre » (1982) qui a été choisie pour témoigner de l'œuvre de ce cinéaste.

Quant aux trois documentaires, il s'agit de « Gabès l'oasis et l'usine » (1983), « Gorée, l'ile du grand-père » (1987) et « Les gens de l'étincelle » (2012).

Actuellement, Taieb Louhichi travaille sur un nouveau long-métrage de fiction qui s'intitule « Les enfants du soleil ».

L'œuvre de Louhichi comprend une vingtaine de films de différents genres et formats.



Leçons de cinéma

Les leçons de cinéma sont devenues l'une des grandes traditions des JCC.

Cette session ne déroge pas à la règle avec 4 leçons de cinéma qui seront dispensées par des artistes de premier plan à l'image de Tawfik Salah (Egypte), Reza Mir Karimi (Iran), Danny Glover (USA) et Souleyman Cissé (Mali). Un plateau de choix !



Myriam Makeba

Un grand hommage sera rendu à Myriam Makeba lors de la clôture des JCC avec la projection du film « Mamma Africa » du Finlandais Mika Kaurismaki.

Cette production à laquelle se sont associées la Finlande, l'Allemagne et l'Afrique du Sud est un portrait de Myriam Makeba (1932-2008) et une chronique de ses combats.



Avec les associations de cinéma

Les associations de cinéma participent pleinement aux JCC 2012. Elles sont en effet représentées au sein du comité directeur et sont actives dans les différentes sections du festival.

Parmi ces associations, nous pouvons citer l'Association des réalisateurs de films, l'Association tunisienne pour la promotion de la critique cinématographique, la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs et la Fédération tunisienne des ciné-clubs.

Par ailleurs, la Chambre syndicale nationale des producteurs de films compte également parmi les partenaires des JCC 2012.



Hommage aux professionnels du cinéma tunisien

Plusieurs professionnels du cinéma tunisien seront honorés par les JCC 2012. Il s'agit de Kahena Attia (montage), Saida Ben Mahmoud (script), Ahmed Zaaf (image), Hachemi Joulak (son) et Cherif Bousnina pour sa contribution dans le domaine de l'industrie cinématographique.



Les JCC et l'Education nationale

Le ministère de l'Education nationale participe pleinement aux JCC 2012. En effet, ce ministère s'est porté acquéreur de 1500 abonnements qui permettront à des élèves du secondaire d'assister aux projections de films.

Par ailleurs, plusieurs institutions d'enseignement supérieur ont également fait bénéficier leurs étudiants d'abonnements pour toute la durée des JCC 2012.



La fête des JCC pour les jeunes

En prélude aux JCC 2012, une grande fête aura lieu le mercredi 14 novembre de 16h à 20h sur l'a venue Bourguiba.

Plusieurs artistes et musiciens tunisiens et étrangers participeront à cette fête. Des illuminations du théâtre municipal auront lieu à cette occasion ainsi qu'un lâcher de 24 ballons illuminés pour accueillir la 24ème édition des JCC.



Cérémonie d'ouverture des JCC 2012

La cérémonie d'ouverture des JCC 2012 aura lieu vendredi 16 Novembre au cinéma Le Colisée.

« Dégage » de Mohamed Zran (Tunisie 2011) ouvrira les JCC 2012 devant les invités du festival et le public cinéphile.



La Conférence de presse des JCC a eu lieu jeudi 8 Novembre

La conférence de presse des Journées cinématographiques de Carthage a eu lieu Jeudi 8 Novembre à 10h à la Bibliothèque nationale.

Mohamed Mediouni, président du Comité directeur des JCC 2012 a présenté à une centaine de journalistes présents les grandes lignes de la 24ème édition des JCC.

Après avoir fait respecter une minute de silence à la mémoire de Tahar Cheriaa (fondateur des JCC en 1966 - cette session est la première qui se déroule après sa disparition) et Abderrazak Hammami (réalisateur tunisien décédé il y a peu), le directeur des JCC 2012 a détaillé le programme de la session avant de répondre aux questions des journalistes.

Représentant la presse écrite, audiovisuelle et numérique, les journalistes présents ont longuement discuté avec le directeur des JCC qui s'est ensuite prêté à une séance d'entretiens avec les nombreuses chaines de télévision présentes.

Voir les photos en cliquanr ici

Conférence de presse des JCC

La conférence de presse des Journées cinématographiques de Carthage aura lieu le 8 Novembre 2012 à 10h à la Bibliothèque nationale (boulevard du 9 avril) Mohamed Mediouni, directeur de la 24ème édition des JCC, présentera à cette occasion le programme et les orientations de cette session aux journalistes de la presse écrite, audiovisuelle et numérique.



Atelier des projets

Participation record

Plus d'une cinquantaine de projets ont été présentés à l'atelier des projets, l'une des composantes des JCC 2012. Ces projets émanant de jeunes réalisateurs tunisiens et étrangers seront sélectionnés et présentés devant le jury compétent. Des bourses seront décernées aux lauréats. Nous y reviendrons.



Deux invités de marque

Plusieurs invités de marque participeront aux JCC 2012. Cinéastes, comédiens, professionnels du septième art seront présents en force durant la 24ème édition des JCC qui aura lieu du 16 au 24 Novembre 2012.

Parmi ces invités, nous pouvons citer le cinéaste français Yves Boisset (auteur des mythiques « RAS » « Le Juge Fayard » et « Le Prix du Danger ») et l'Egyptien Kamel Abdelaziz, président du Centre national de la Cinématographie en Egypte.

Tous deux devraient compter parmi les membres du jury international des JCC.



L'Asie à l'honneur

Fenêtre sur l'actualité cinématographique dans le monde, les JCC ont toujours permis au public tunisien de découvrir les œuvres récentes de toutes les origines.

Pour cette 24ème édition, l'accent sera mis sur le cinéma asiatique à travers plusieurs participations.

Le cinéma chinois sera à l'affiche avec trois films récents. Six films japonais sont au menu de cette édition ainsi que plusieurs films indiens.

Avec l'Inde, le Japon et la Chine, le cinéma asiatique est à l'honneur durant les JCC 2012.



Panorama du cinéma tunisien

Pour la 24ème édition des JCC, les films tunisiens se répartissent en plusieurs catégories :

longs - métrages, courts - métrages et documentaires.

Ces films ont été inscrits dans diverses sections du festival : compétition officielle, sélection officielle et Panorama.

La section Panorama comprend 6 documentaires, 25 courts-métrages et 2 longs-métrages tunisiens.

Voici la liste de ces œuvres qui seront présentées durant les JCC.



Souleymane Cissé parmi les invités

Le grand cinéaste malien Souleymane Cissé ser

a parmi les invités d'honneur des JCC 2012.

Un hommage en six films lui sera rendu au cours de cette 24ème session des JCC. Parmi les œuvres qui seront projetées : « Waati » (Le Temps) et « Finye » (le Vent) qui avait obtenu le Tanit d'or des JCC 1982.



Tawfik Salah aux JCC

La 24ème édition des JCC accueille de nombreux invités d'honneur ainsi que quelques rétrospectives d'œuvres cinématographiques.

Parmi ces invités, le réalisateur égyptien Tawfik Salah occupe une place privilégiée. Considéré parmi les maitres du réalisme égyptien, il a créé de nombreuses œuvres parmi lesquelles 7 longs-métrages et autant de courts métrages.

Entre 1955 et 1980, Tawfik Salah a été la pointe du cinéma égyptien. Son film « Les Dupes » a obtenu le Tanit d'or des JCC en 1972.



Trois films tunisiens en avant - première

Durant les JCC 2012, trois soirées spéciales permettront au public de découvrir en avant - première de nouvelles œuvres tunisiennes.

Il s'agit en l'occurrence de trois long-métrages qui sont :

  • « Khamiss achia » de Mohamed Damak
  • « Le dernier mirage » de Nidhal Chatta
  • « Looking for Muhyiddin » de Naceur Khemir
Ce panorama de la production récente tunisienne sera complété par deux autres films :
  • « Histoires tunisiennes » de Nada Mezni Hfaiedh
  • « Sheherazade » de Naceur Khemir



UN GRAND FILM JAPONAIS AUX JCC « Naussica et la vallée du vent »

La 24ème édition des JCC rend hommage au cinéma japonais d'animation à travers la projection de cinq films.

Parmi ces œuvres, « Naussica et la vallée du vent » de Hayao Miyazaki. Dans ce film, sur une planète mourante, la princesse Naussica mène un combat désespéré pour éviter à deux nations en conflit, de se détruire mutuellement.

Miyazaki est né à Tokyo en 1941. Il a participé à plusieurs grands classiques de l'animation japonaise et réalisé de nombreux films depuis 1979 au sein du studio Ghibli.