Cinéma asiatique

Cinéma asiatique

Fenêtre sur le cinéma asiatique
Les JCC, fidèles à la mémoire de feu Tahar Chriaa, continuent à s’ouvrir aux différents cinémas du monde. Pour sa cinquantième année, le festival rend hommage aux cinémas de l’Asie. Depuis longtemps ce cinéma, celui du Japon, de la Chine avec ses différentes régions, de la Corée du Sud et maintenant de l’Indonésie, était une source d’inspiration esthétique et de remake cinématographique. Des remakes qui sont devenus assez courant dans le cinéma mondial et spécialement dans le cinéma hollywoodien qui leur a déjà donné une présence dans des films tels que « Yakusa » de Sidney Polack ou « Ghost Dog » de Jim Jarmush.
Aujourd’hui, ces cinéastes asiatiques sont, chacun à sa manière, fondateurs d’un cinéma singulier et novateur. Des cinéastes modernistes et talentueux qui sont en train d’influencer le cinéma mondial par leurs nouvelles esthétiques et leurs façons de raconter des histoires. On citera sans être exhaustif Won kar wai, Kim Ki-Duk, takeshi kitano, Zhang Yimou, Jia Zhangke, Park Chan-Wook, ou Kyoshi Kurosawa et aussi Riri Riza. Des cinéastes provocateurs, violents et sensuel, immoraux et philosophes en même temps. Ils ont révolutionné les représentations en créant de nouveaux héros et des personnages qui sont le résultat d’auteurs très inspirés et souvent non-conformistes. Le cinéma asiatique est large, innovant et diversifié ou tous les genres sont représentés, mais où chaque pays garde sa spécificité.
D’ailleurs c’est cette spécificité que les JCC 2016 vont mettre en exergue à travers un programme varié et riche pour permettre à son large public de cinéphiles d’avoir une autre vision du cinéma de l’Asie.

Lassaad DKHILI

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