JCC & Francophonie


Depuis leur création, les JCC ont entretenu des liens profonds avec l’Organisation Internationale de la Francophonie dont les pays membres participent d’une manière active à la création cinématographique mondiale. Dans la perspective de développer et de renforcer les liens historiques entre ces pays, la section « JCC et Francophonie » propose différentes activités qui se déroulent selon le programme suivant :

  • Une table ronde dans laquelle des experts, acteurs et des intellectuels francophones feront un échange autour de la problématique : « Rayonnement et visibilité du film dans l’espace francophone : enjeux et perspectives » ;
  • Un choix de 7 films francophones récents et représentatifs de la variété culturelle de l’espace francophone sera projeté dans le cadre de la section.
  • La section «JCC et francophonie» aura donc pour objectifs essentiels de :
    • Mettre l’accent sur la synergie qui a présidé aux relations entre JCC et francophonie (dans ses deux acceptions, institutionnelle et large) ;
    • Souligner les dimensions artistiques, culturelles et humanistes qui transparaissent dans le cinéma francophone grâce à cette synergie.
    • Réfléchir sur les enjeux et les perspectives de développement du film francophone dans un monde dominé par la culture anglophone.
 

Emna Mrabet

Emna Mrabet - Tunisie


Enseignante-chercheuse en cinéma. Elle est affiliée au laboratoire Sciences et technologies du cinéma et de l’audiovisuel (ESTCA) de l’université Paris 8 où elle enseigne notamment en esthétique du cinéma, en réalisation documentaire et en analyse de films (Cinémas du Maghreb et du Moyen Orient). Elle axe actuellement ses recherches sur les cinématographies du Maghreb et du Moyen Orient et sur le cinéma « guérilla ».
Elle a également écrit des articles mettant en perspective et en questionnement les spécificités des œuvres du cinéaste Abdellatif Kechiche, notamment, Contestation et défense des droits humains, La question identitaire chez les cinéastes issus de l’immigration maghrébine.
Elle a réalisé en 2019 le film «A l’Aube de nos rêves» portant sur la révolution et post révolution tunisienne.

 

Baba Diop

Baba Diop - Sénégal


Ancien président de la Fédération Africaine de Critique Cinématographique (FACC), ancien Président de l’Association Sénégalaise de la Critique Cinématographique (ASCC).
Il est Journaliste critique de cinéma et formateur en journalisme et cinéma. Il est co-directeur de publication de la revue SENCINE, la revue de cinéma de la direction de la cinématographie du Sénégal.
Il a publié de nombreux articles et collaboré à plusieurs revues et publications. Il a été le président de jury du festival de Khouribga et membre de jury dans la section Documentaire aux JCC 2018.
Il est chevalier des Arts et des Lettres et médaillé de l’Ordre National du Lion.

 

Patricia Caillé

Patricia Caillé - France


Enseignante-chercheuse au département infocom à l’Université de Strasbourg / CREM EA 3476. Elle a partagé la responsabilité scientifique et l’organisation de plusieurs projets de recherche qui portent sur les cinémas du Maghreb, les réalisatrices, la circulation des films.
Cofondatrice en 2016 du réseau de recherches international et multidisciplinaire HESCALE (Histoire, économie, sociologie des cinémas d’Afrique et du Moyen-Orient), elle a codirigé Circulation des films : Afrique du Nord et Moyen Orient (Dossier Africultures nº101-102, 2016), Regarder des films en Afriques (PU du Septentrion, 2017), Pratiques et usages du film : Tunisie, Maroc, Tchad, Togo (PU du Septentrion, 2019), le n°13 de la revue Mise au Point, « Le cinéma européen » (2020).
Elle termine la codirection d’un ouvrage, À l’œuvre en cinéma! Professionnelles en Afrique et au Moyen-Orient (L’Harmattan).

 

le Cinéma Libyen, réalité et perspectives


Suite à la montée en crescendo des productions de films réalisés par des jeunes en Libye afin de ranimer le cinéma libyen et mettre en exergue son histoire oubliée, pour chercher à ce que ces jeunes fassent entendre leurs revendications, et voulant consolider le statut pionnier des Journées Cinématographiques de Carthage au niveau des pays arabes et de l’Afrique, la 32ème édition de cette année 2021 organisera, le jeudi 4 novembre 2021, un colloque intitulé “ le Cinéma Libyen, réalité et perspectives”, et ceci avec la participation de nombreux réalisateurs et cinéastes actifs et influents sur la scène cinématographique libyenne. Les interventions se dérouleront comme suit:

  • « Le contrôle de l’État sur la scène culturelle et cinématographique », par le réalisateur Abdullah Zarrouk.
  • « La possibilité d’une commercialisation du cinéma et des séries libyens sur les plateformes de streaming arabes et internationales », par le réalisateur Osama Rizk
  • «Libya Film Institute, Obstacles et objectifs», par le Président du Conseil d’administration de la Libya Film Institute, Samer Al-Amiri
  • «La production artistique en Libye: L’expérience de Khayyal Production», par Muhannad Lamin
 

Osama Rizg

Osama Rizg - libye

Osama Rizg est titulaire d’une maîtrise en études de cinéma et de télévision de l’Université Sabancı à Istanbul. Il reçoit en 2009 une bourse du British Council International Ship Culture Leader. Il est aussi titulaire de plusieurs diplômes en réalisation et production cinématographique de Londres et d’Écosse. Il a travaillé à Dubaï pendant deux ans et réalisé plusieurs publicités et documentaires. Il a été l’un des fondateurs de la chaîne libyenne depuis son lancement et a dirigé plusieurs programmes à succès qui ont reçu des prix locaux. Il a réalisé de nombreux documentaires, comédies et séries. Il a fondé sa propre entreprise, Al-Sura Media Production. En 2013, il co-fonde, avec le producteur Walid Al-Lafi, Production ART qui est considérée comme la société la plus importante et la plus productive, et c’est l’une des sociétés du groupe international AMG en Libye. Osama Rizk a également remporté de nombreux prix locaux et internationaux.

 

Abdallah Zarrouk

Abdallah Zarrouk - libye

Réalisateur, écrivain et dramaturge, il est diplômé de la Central Academy of Cinema and Drama en Grande-Bretagne. Il a réalisé le premier long métrage libyen (Quand le destin s’endurcit) en 1973. Il a réalisé 21 films, dont les longs métrages : (la Symphonie de la pluie) et (Petits Rêves) , et les courts métrages, (les Ailes), (à qui ça intéresse), et des films documentaires : (l’autobiographie du marchand de cigarettes), (Le soleil ne s’éteindra pas dans ma ville). Il a également mis en scène 56 pièces de théâtre. Il a reçu plusieurs prix pour ses films à l’occasion de plusieurs festivals : le Festival du film de Damas, le Festival du film de Téhéran et le Festival du film du Maghreb au Maroc.

 

Mohannad Lamin

Mohannad Lamin - libye

Réalisateur et producteur libyen, il a étudié la réalisation et l’écriture de scénario à l’Institut supérieur des arts de Tripoli. Il est l’un des réalisateurs formés au Scottish Documentary Institute et à World Press Photo, en plus de nombreuses formations au niveau arabe et international. Mohannad a produit trois courts métrages documentaires avec lesquels il a participé dans plus de dix festivals internationaux. Il a écrit, produit et réalisé son premier court métrage ( Le Prisonnier et le Geôlier) , en coopération avec une société de production tunisienne pour être une production purement libyco-tunisienne. Par ailleurs, il a été le premier libyen à participer à la compétition officielle des Journées Cinématographiques de Carthage au cours des dix dernières années, et le premier libyen à participer au Festival Clermont Ferrand en France. Il a remporté le prix du meilleur court métrage au Festival d’Alexandrie, en plus de sa participation à plus d’une quinzaine de festivals internationaux. Il est l’un des fondateurs de Khayal Art Production, qui produit des œuvres visuelles pour des organisations mondiales et des plateformes numériques telles que Vice, Great Big Story et autres.

 

Samer S. Alamri

Samer S. Alamri - libye

Documentariste indépendant et président du conseil d’administration de la Libya Film Institute, il est également écrivain et producteur qui a commencé à exercer sa passion pour le cinéma en 2011 avec le début des mouvements arabes. Samer a participé à de nombreux festivals locaux et internationaux, et ses films ont remporté plusieurs prix dont le dernier a été attribué à son documentaire (Nous servons, nous résistons) au Erato Human Rights Film Festival. Il a contribué à la création de la Libya Film Institute, une institution culturelle indépendante à but non lucratif, soucieuse de développer non seulement la communauté, mais aussi l’industrie du cinéma; et de sensibiliser le public et améliorer l’image de la culture en Libye. Il a travaillé dans le projet (Five by Five) qui a instauré, dans cinq villes libyennes, une série de projections de films locaux émergents qui ont tous participé aux grands événements cinématographiques du monde, mais qui sont pour la première fois projetés localement. C’est dû à son vif intérêt de participer à la diffusion du cinéma dans un pays où les salles de projections sont inexistantes. Il a aussi animé des ateliers et divers stages de cinéma. Son travail s’est focalisé sur la Libye, et à travers elle, il tente de changer le stéréotype dominant pour briser la barrière séquestrante autour de la Libye et défendre la dignité de son peuple.

 

Regards sur le cinéma belge contemporain


Depuis leur création, il y a un peu plus d’un demi-siècle, les JCC n’avaient guère cessé de nourrir le goût et la passion du cinéma chez son public, à travers les générations.
Le festival a certes pour vocation de contribuer à la promotion et au rayonnement du cinéma du Sud, mais il garde une ouverture vers des cieux inattendus et notamment sur des expériences dignes d’intérêt.
Dans ce sens, la nouvelle section VISIONS mettra à l’honneur le cinéma belge d’aujourd’hui.
Le choix de la Belgique est dicté par deux raisons au moins. D’un côté, le cinéma belge s’est distingué par sa diversité et sa vitalité, comme le montrent les œuvres de la nouvelle génération. De l’autre, ce cinéma n’a cessé d’explorer des problématiques pertinentes qui nous interpellent par leur universalité, telles que la question de la filiation, la crise du couple ou les transmutations de l’identité individuelle…
Le programme proposé a l’avantage de nous offrir une lecture de la société ainsi que la possibilité d’être à la rencontre d’une culture avec laquelle nous avons réussi à tisser des liens d’amitié, d’échange et de dialogue.
À cette occasion,et compte tenu du rôle éminent que joue le cinéma belge dans le paysage cinématographique mondial, les JCC se proposent d’organiser une table ronde qui verra la participation de certains experts et réalisateurs belges, le vendredi 05 Novembre 2021. Le débat portera  sur les tendances actuelles du cinéma belge, les conditions de production et de diffusion ainsi que les opportunités d’échange et de collaboration entre nos deux pays.

 

Modérateur du débat Haithem Haouel : Journaliste culturel, critique

Thierry Michel


Thierry Michel
Réalisateur documentariste

Christian Saelens


Christian Saelens
Délégué général Wallonie-Bruxelles

Hassen Daldoul


Hassen Daldoul
Réalisateur, Producteur

Sarra Abidi


Sarra Abidi
Réalisatrice

Selim Gribaa


Selim Gribaa
Réalisateur

Slim Dargachi


Slim Dargachi
Directeur du Centre National du Cinéma et de l’Image