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Panorama du cinéma tunisien


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Hommage à Souleymane Cissé et au Mali


Yeelen - La lumière ( Mali 1987 )

Couleur : Fiction, couleurs, 104’

Réalisation : Souleymane Cissé

Scénario : Souleymane Cissé

Image : Jean-Noël Ferragut

Musique : Michel Portal, Salif Keita

Montage : Dounamba Conulibaly, Andree Davanture, Marie-Catherine Miqueau, Jenny Frenck, Seipati N’Xumalo

Interpretation : Issiaka Kane, Aoua Sangare, Niamanto Sanogo, Balla Moussa Keïta, Soumba Traoré

Production : Souleymane Cissé, Les Films Cissé - Sisé Filimu in association avec Atriascop and Midas


Synopsis

Dans une Afrique mythique, le jeune Nianankoro, membre d’une illustre famille bambara dotée d’un pouvoir magique ancestral, s’enfuit sur les conseils de sa mère pour éviter d’affronter son père, Soma qui veut l’éliminer pour des raisons qu’il ignore. Nianankoro entreprend alors un long parcours initiatique qui doit lui donner les pouvoirs magiques que son père détient jalousement.



Réalisateur


C’est la projection d’un documentaire sur l’arrestation de Patrice Lumumba qui décide Souleymane Cissé à faire du cinéma. Grâce à une bourse, il étudie à l’Institut des Hautes Etudes Supérieures de la Cinématographie de Moscou. Rentré au Mali en 1970, il est cameraman-reporter au Service cinématographique du Ministère de l’Information, l’occasion, pour lui, de voyager dans tout le pays et de réaliser plusieurs documentaires. Son premier film Cinq jours d’une vie (1972) reçoit le Tanit de bronze aux JCC. En 1975, il tourne Den Muso, (La jeune fille), l’histoire d’une jeune fille muette violée par un chômeur. A sa sortie, le film est interdit et Souleymane Cissé arrêté et emprisonné pour avoir accepté une coopération française. Le film reste interdit jusqu’en 1978. En 1977 il renonce à son poste pour créer sa société de production, Sisé Filimu. Son deuxième long métrage Baara (le travail) reçoit le Tanit d’argent aux JCC 1978 et l’Etalon de Yennenga du fespaco 1979. En 1982, Finyè (Le Vent, 1982) est un film sur la révolte des jeunes étudiants maliens face au pouvoir militaire. Cette œuvre engagée politiquement est récompensée par le Tanit d’or aux JCC 1982 et l’ Étalon de Yennenga au FESPACO 1983. Le film est également sélectionné au Festival de Cannes de la même année. Yeelen (La Lumière), réalisé en 1987 obtient le prix spécial du jury à Cannes et révélera enfin Souleymane Cissé au grand public. En 1995 Souleymane Cissé revient à Cannes avec Waati (Le Temps), Souleymane Cissé sort son sixième LM Min Yé (2009), film sur le thème de la polygamie dont la première mondiale a lieu au Festival de Cannes en sélection officielle, hors compétition. Souleymane Cissé est, depuis 1997, est président de l’Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest (UCECAO).